KOCZY Rosemarie

Art brut / outsider art

Retrouvez cet artiste :

Pastels sur papier 46 x 39 cm

Encre de chine sur papier 35 x 26 cm

Encre de chine sur papier 42 x 34 cm

Encre de chine sur papier 42 x 35 cm

Encre de chine sur papier 35 x 26 cm

Encre de chine sur papier 36 x 26 cm

Encre de chine sur papier 42 x 35 cm

Encre de chine sur papier 36 x 26 cm

Encre de chine sur papier 42 x 34 cm

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Biographie

1939 – 2007

Née en mars 1939 en Allemagne, Rosemarie Koczy est d’origine juive. Alors que la Seconde Guerre Mondiale fait rage en Europe, elle sera déportée avec sa mère et sa sœur cadette en 1942. Elles seront toutes trois emmenées dans des wagons à bestiaux à Trauenstein, un sous-camp de Dachau.

Rosemarie a vécu l’horreur, la famine et l’éloignement de sa mère. Elle sera plus tard déportée dans le camp de Ottenhausen – Saarbrücken où il était préférable de vivre au jour le jour car il n’y avait aucun moyen d’échapper à la tristesse et au désarroi qui s’apparentent à ces lieux. Sauvée de l’enfer grâce à la venue des Américains, nous pouvons dire que Rosemarie Koczy est une miraculée mais le souvenir de la cruauté reste malgré tout ancré dans ses pensées.

L’artiste dit elle-même qu’elle a connu le chaos, et que son art lui permet de se défaire d’un lourd fardeau. Fred Licht s’exprime sur le travail de Rosemarie Koczy en insistant sur le fait qu’elle dessine avec un sens moral par une écriture rapide qui lui permet de réaliser une dizaine de silhouettes par jour. Un rythme se crée dans ses dessins qui sont la représentation d’un linceul à déposer sur chaque victime des camps. Rosemarie Koczy leur rend hommage grâce à ses œuvres. Elle a besoin de créer afin de survivre aux épreuves qu’elle a subies, ses dessins sont instinctifs, il n’y a pas de réelles réflexions, ce qui la place dans le milieu des artistes outsiders. Sa création est complète tout en étant très libre, Rosemarie Koczy ne se restreint pas à un certain médium, elle passe de la peinture aux pastels, à la tapisserie mais aussi par la sculpture afin de faire passer un message moral à son public et de délivrer son témoignage sur ce qui s’est passé dans les camps.

Elle nous livre son histoire grâce à une œuvre spontanée et expressive qui permet de redonner vie aux victimes de la Seconde Guerre Mondiale.